Gwendoline Pieters Peinture contemporaine

Gwendoline PIETERS

Paysages : Marseille, Amsterdam, Collioure, Positano...

Un éclat de soleil dans l’eau froide. La galerie des Portes-Chanac propose du 17 février au 31 inclus, une exposition de peinture. L’artiste invitée est Gwendoline Pieters. Son nom rime avec les brumes du plat pays. Et pourtant... Cette jeune artiste de 30 ans, née dans l’Hérault, a poussé au soleil du midi de la merveilleuse station balnéaire de Cassis, dans les Bouches-du-Rhône. Dire que Gwendoline Pieters est une artiste coloriste (P.Amiel, directeur du magazine Côté Arts) est un tendre euph1 Un éclat de soleil dans l’eau froide.
La galerie des Portes-Chanac propose du 17 février au 31 inclus, une exposition de peinture. L’artiste invitée est Gwendoline Pieters. Son nom rime avec les brumes du plat pays. Et pourtant...
Cette jeune artiste de 30 ans, née dans l’Hérault, a poussé au soleil du midi de la merveilleuse station balnéaire de Cassis, dans les Bouches-du-Rhône.
Dire que Gwendoline Pieters est une artiste coloriste (P.Amiel, directeur du magazine Côté Arts) est un tendre euphémisme. Quelle hardiesse, quelle violence dans ses couleurs pures, jaunes, orangées, vermillons, roses vifs, et toute la palette des bleus. Le spécialiste, ou tout simplement l’amateur, ne peut manquer d’établir un parallèle entre l’œuvre des Nabis mais aussi des Fauves et celle de Pieters.
Au premier plan, de grands arbres aux formes graciles et très sensuelles bordent ses grandes toiles, derrière c’est toute une nature à la fois silencieuse, réfléchie, toute intérieure, et quelque peu passionnée.
Gwendoline Pieters n’a que faire du détail, la couleur guide l’œil comme la mélodie guide l’oreille. Elle est de ceux qui précisent le moins pour en dire le plus.
Pour Pieters le soleil et la mer, c’est l’éternité. Dans ses clairs de lune, il y a «clair de femme» et les malheurs cessent d’être une réalité de la vie.
Elle est l’artiste à qui on peut appliquer l’admirable vers de Marguerite Yourcenar : (je tiens les) «yeux sur l’immense vide un peu de temps, ouverts».
Article du 16 février 2001, La Montagne
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