Gwendoline Pieters Peinture contemporaine

Gwendoline PIETERS

Calanques de Cassis et Marseille

A propos de cette collection 
29 œuvres - Calanques de Cassis et Marseille La violente douceur des toiles de Pieters. Par les contours sinueux qu’elle trace, la violence des contrastes qu’elle peint, Pieters affiche la féminité du sud, ces toiles jettent un regard féminin particulier sur son sud.
 Son prénom est accessoire. Un bref regard jeté sur une de ses toiles suffit à dresser sa carte d'identité artistique. Pieters est une femme du nord aux songes du sud. Les toiles de Gwendoline Pieters1 A propos de cette collection 
29 œuvres - Calanques de Cassis et Marseille
La violente douceur des toiles de Pieters.
Par les contours sinueux qu’elle trace, la violence des contrastes qu’elle peint, Pieters affiche la féminité du sud, ces toiles jettent un regard féminin particulier sur son sud.

Son prénom est accessoire.
Un bref regard jeté sur une de ses toiles suffit à dresser sa carte d'identité artistique. Pieters est une femme du nord aux songes du sud.
Les toiles de Gwendoline Pieters dévoilent avec force la féminité de paysages trop de fois accaparés par des pinceaux masculins. Rien de nouveau sous le soleil de Cassis, rien de neuf sur les côtes varoises, ni dans cette campagne méditerranéenne, dans ce sud sans réelles limites spatiales, évoqués par Derain, Camoin, Matisse, Van Gogh... Rien de nouveau, si ce n'est le vallon des Auffes, ce petit chenal enfoui dans le cœur de Marseille et dans celui de Gwendoline Pieters. Rien de nouveau, si ce n'est cette rondeur, cette douceur, ces formes insensées qui déchirent la réalité du sud, la déforment pour lui substituer une vérité, celle de Pieters. Cette artiste assure d'une douce voix que les femmes ont des articulations plus souples. D'où une écriture plus ample, plus arrondie, plus douce, un tracé de pinceau plus sinueux. D’où cette peinture emportée par les élans de Gynécée, cette fureur féminine que l'artiste n'exprime avec véhémence qu'à travers ses toiles. Fleuretant avec le surréalisme, jouant avec les limites de l'impressionnisme, la peinture de Gwendoline Pieters joue avec le fauvisme. Les couleurs, vives, se fondent dans l'amplitude des formes, accrochent, et séduisent.
A travers ses couleurs, Pieters mue sa douceur en agressivité. Puis, mêlées aux arabesques, débordant, ces couleurs conquérantes se pacifient, atténuent leur violence, pour engendrer une œuvre originale.
Agée d'une quarantaine d'années, cette artiste vit à Cassis, où elle rêve et peint au bord de la mer, exposant à travers la France et l'Europe. Son nom aux accents wisigothiques remonte à plusieurs générations. D'abord attirée par la mode, elle réalise rapidement que sa liberté artistique est au bout de ses pinceaux. Elle délaisse la mode et peint le monde sur des toiles où la vie s'étale en couleurs sinueuses.
Article paru le 22/02/2001, dans La Montagne.
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